Toujours sur le terrain ces derniers temps mais dans un autre registre, peux-tu nous dire plus ?
J’ai commencé il y a un an à l’INSEP une formation professionnelle, et j’ai réalisé dernièrement 2 semaines de formation dont une semaine à Aix en Provence, semaine essentiellement axée sur l’entrainement, et la deuxième semaine à l’INSEP Paris, cette fois pour des cours plus théoriques, ou j’ai pu découvrir d’autres facettes du métier. J’ai fait de la comptabilité et de la gestion (rires). Ces deux semaines m’ont beaucoup apportées…
Quels sont tes sentiments ou tes impressions sur ce nouveau rôle ?
Je ne suis pas encore entraineur (rire). Actuellement, je découvre la profession, les cours m’amènent pas mal de réponses. Après j’ai déjà eu l’occasion d’entrainer quelques jeunes, issus du centre de formation, de faire 3-4 entrainements mais toujours dans une optique d’initiation. Je m’aperçois petit à petit que c’est une voie qui me plait.
Avais-tu imaginé tous les efforts et les responsabilités que ce métier pouvait demander ?
Non pas vraiment, je savais que c’était complètement diffèrent, avec une pression, une gestion et réflexion différente de celle d’un joueur. Je suis pour le moment encore dans ma carrière de joueur, je vais continuer à faire mon travail avec mes coéquipiers et le jour viendra où les choses évolueront plus vite. Pour le moment j’ai encore la tête et l’envie de jouer avec le MHB.
Comme d’autres joueurs de l’Equipe de France avant toi, tu suis une formation d’entraineur, as-tu déjà fixé des objectifs ou une envie particulière ?
J’ai des envies oui, mais aujourd’hui je souhaite d’abord acquérir mon diplôme et continuer à jouer. Avec le club on s’est engagé sur 3 ans après ma carrière de joueur, afin que je puisse justement évoluer et apprendre un nouveau rôle.
Parlons avenir, quel est ton programme cet été ?
Pas de formation cet été. La reprise de l’entrainement avec le groupe pro.
Tu as été dirigé par trois entraineurs durant ta carrière, CANAYER, ONESTA et DINART. Ce sont des exemples et des modèles à suivre ?
Dans ma carrière professionnelle j’en ai eu 3, mais j’en ai côtoyé bien plus. Plus jeune, j’ai eu 6 ou 7 entraineurs, comme Michel CICUT à Marseille, Tony SAURINA à Avignon, également mes parents (rires). C’est un ensemble de personnes qui m’ont énormément apporté, et qui m’ont fait découvrir des techniques et caractères différents : le professionnalisme et la rigueur de Patrice CANAYER, la gestion humaine d’ONESTA.Tous ces entraineurs m’ont appris beaucoup de choses, et je m’en inspirerai bien sûr mais dans le futur, j’irais aussi voir ce qui s’enseigne ailleurs, dans d’autres clubs, dans d’autres sports, en France, à l’étranger pour construire ma propre vision de l’entrainement.
Des perspectives d’avenir qui aujourd’hui semblent encore loin pour le joueur emblématique du MHB, encore sous contrat avec le club en tant que joueur, même si nous sommes déjà tous impatient de connaitre la suite de cette belle histoire…
