Ce week-end, Olivier Girault a été officiellement désigné président de la Ligue Nationale de Handball. En quoi l’arrivée de cette personnalité incontournable du handball a su séduire les clubs professionnels ?
Olivier Girault a été champion olympique et capitaine de l’équipe de France de Handball. En termes d’image et de représentativité de notre sport, c’est donc un parfait connaisseur. Il a complété son bagage en apprenant le marketing et en devenant un homme de communication. Il a vraiment démontré son envie d’agir et de bien faire lors de sa campagne. Les clubs, tant de Liqui Moly Starligue que de Proligue l’ont élu avec une bonne majorité, en estimant qu’il pouvait apporter des compétences et un vent nouveau à la Ligue Nationale de Handball, tout en poursuivant le travail important déjà entrepris par son prédécesseur Philippe BERNAT-SALLES au cours de ses trois mandats successifs. Olivier, de par son passé, va amener une bonne synergie de travail avec la Fédération et est déjà un interlocuteur reconnu au plan des instances européennes.
Vous êtes vice-président de la LNH, pour un nouveau mandat. Pour le public, notamment les fans du MHB, pouvez-vous nous éclairer sur ce double statut président de club/vice-président de Ligue ? Comment conjuguer les 2 rôles ?
L’activité au sein de la LNH est très motivante et un club comme le MHB doit toujours être présent dans le travail commun dans l’intérêt de notre sport, tant au plan européen qu’au plan français. Je suis très heureux d’entamer ce nouveau mandat, aux côtés d’Olivier Girault, Président, et de David TEBIB, également Vice-Président, mais aussi de tous les autres membres du Comité Directeur, nouvellement élus ainsi qu’avec tous les salariés de la LNH. A ce stade nous sommes tous représentants des clubs via l’UCPH (Union des Clubs Professionnels de Handball), et donc de la totalité des clubs participant aux deux compétitions professionnelles. Nous portons donc des idées et des projets débattus antérieurement entre nous et faisant l’objet d’un consensus, qu’il s’agisse du calendrier, des droits TV, de l’organisation des compétitions et plus généralement de tout ce qui se rapporte à la sphère sportive et économique des clubs. C’est donc quelque chose de différent qu’en club et il faut agir dans l’intérêt commun et faire preuve d’ouverture et de rassemblement.
Quels projets pour le handball professionnel vous semblent incontournables pour les toutes prochaines années ?
Nous vivons une étape importante quant à notre développement. La Ligue Nationale de Handball est une institution encore jeune (12 ans) et un travail important a été fait, depuis son premier Président, Vincent NARDUCCI. Aujourd’hui, la structuration administrative de la Ligue est un succès et l’organisation des compétitions de grande qualité. L’économie développée par la Ligue autour des clubs n’est pas négligeable, que ce soit au niveau des droits TV et de l’arrivée d’un partenaire titre. Mais nous devons encore grandir et gagner en notoriété, ne serait-ce qu’en capitalisant en clubs l’intérêt et l’attrait grandissant pour nos équipes nationales, garçons et filles, dont la présence permanente au plus haut niveau doit nous aider à progresser en terme de spectateurs et de licenciés.
Nous devons veiller à la poursuite du développement de nos ressources et à l’amélioration, déjà importante, de nos structures d’accueil, ainsi qu’à la qualité de notre spectacle. Notre championnat attire de plus en plus de grands joueurs et le projet européen à venir va doubler la compétition nationale de deux belles compétitions européennes, Champion’s League et Europa Cup. Le handball français doit s’installer durablement sur ce haut niveau européen, garant d’ailleurs de la qualité de ses compétitions nationales.
