On pourrait se plonger sur une longue tirade à la Roméo et Juliette. Une déclaration d'amour au MHB si irrésitible depuis ce début d'année. L'équipe de Patrice Canayer procure du bonheur. Aussi bien dans le jeu que dans les enjeux. Mercredi soir, il n'y avait point de rose sur le parquet du Phare à Chambéry. Pour la Saint-Valentin, Porte était bien présent. Les vieux briscards Guigou et Gérard avaient aussi rendez-vous chez leur rival de toujours,Quant à Melvyn Richardson, l'émotion se voulait palpable chez son ex. 

On s'attendait à une explication entre les deux formations. Le premier acte est accroché. Il faut attendre la 13e minute pour voir Montpellier passer devant au tableau d'affichage. C'est le bondissant Caussé qui est à la manoeuvre : 4-5. Les Savoyards répondent par un Fahrudin Melic impeccable avec un 6/6 soit les deux tiers des buts de son équipe (9-8, 23e). L'indéboulonnable Guigou entre alors en piste ou plutôt sur le parquet.   

Une intercpetion et deux buts plus tard, l'international français remet le train MHB sur les rails (10-11). Dans les buts, Vincent Gérard se régale avec un double arrêt et Nikola Portner calme la ferveur du Macédonien Melic en arrêtant son penalty, son premier échec de la soirée. 

On ne connaît pas le discours de Patrice Canayer à la mi-temps, mais quel début de seconde période ! Truchanovicius, Porte et Guigou ne ratent pas la mire et repoussent leurs hôtes d'un soir à + 4 (11-15). Les rotations sont convaincantes. Difficile de sortir des individualités tant le collectif est impressionnant. Sur un but de Kavticnik (16-23, 51e), on prend alors la mesure de la victoire. Nette et sans fioriture. Melvyn Richardson inscrira deux buts d'affilée (57e) qui le mettra en confiance. Le poing fermé, félicité par ses partenaires. 

Avec cette 13e victoire en 14 matches, le MHB imprime le même rythme que les matches allers. Il conserve toujours six points d'avance sur le PSG et reste surtout invaincu en Liqui Moly Starligue.