Re-mobilisation des troupes

Avec le recul, comment analysez-vous la défaite face à Aix ?
Tout n’est pas à jeter, loin de là. C’est un constat, on a eu des temps forts, quand on était à +4, et des temps faibles, quand on a subi le 6-0, avec beaucoup d’échecs aux tirs et de relâchement défensif. Le money time était très équilibré. Ça ne se joue pas sur de grandes choses. Le coup de sifflet final ne nous est pas favorable. Cette défaite peut affecter l’équipe pour le match contre Barcelone mais pour les autres aussi.

Les joueurs avaient-ils déjà la tête à Barcelone ?
Non je ne crois pas. Ce serait trop simple de dire ça. La force du champion aujourd’hui, c’est d’être capable de relever tous les défis d’une saison malgré l’enchaînement des matchs. Nous ne sommes pas plus forts que les autres, on a laissé des plumes maintenant, mais nos adversaires directs qualifiés en poule haute en ont laissé aussi lorsqu’ils ont joué contre les gros calibres. Il faut surmonter tous les obstacles, être parfait ça n’existe pas.

Est-ce que vous allez faire un choix dans les compétitions ?
Mais comment faire un choix ? Et même si je le ferais, est-ce que les joueurs seraient d’accord ? On se bat toute l’année pour aller en Ligue des Champions, on ne peut pas décider de ne pas la jouer à fond. La force du champion c’est aussi de pouvoir tout jouer. Est-ce que l’on en est capable ? On le verra dans quelques semaines.

La pression du leader pèse-t-elle sur vos épaules ?
Oui un peu mais c’est normal. La question est de savoir comment on le maîtrise individuellement et collectivement.

Pourquoi Barcelone reste favori pour vous ?
Avec tout le respect et l’amour que j’ai pour le MHB, je reste tout à fait lucide. C’est un très très grand club. La preuve, ils viennent chercher nos meilleurs joueurs, ce n’est pas l’inverse qu’il se passe. Bien sûr que Barcelone reste le grand favori de cette confrontation. Mais on aura beaucoup d’envie et de concentration. On doit rebondir mentalement et ne pas rester dans la frustration de la défaite de mercredi soir.

Le match aller est-il une source d’espoir ?
Oui mais pas que le match aller. On a des références en Europe notamment depuis deux ans et nos confrontations contre Kielce et Veszprem. On a un savoir-faire et des qualités. Il faut chercher à jouer avec ce qu’on sait faire.