Rien Ne Vaut l'Europe

Patrice, comment on se sent à quelques heures d’un match capital ?
Il y a de l’excitation, une excitation qui commence à gagner tout le monde. Mais c’est surtout du bonheur d’être arrivé jusque-là et d’espérer une nouvelle fois défendre ses couleurs dans une salle pleine à Montpellier. Il faut savourer cela. Ce sont des moments privilégiés qu’on a tous envie de vivre.

Il a fallu que vous rappeliez aux joueurs l’enjeu de cette rencontre ?
La motivation ne nait pas de l’enjeu de la rencontre. Il ne faut pas penser que la motivation vient parce que l’affiche de cette rencontre est à elle seule événementielle. Il y a la motivation des mots et celles des actes. Le but est de trouver en chacun la motivation dans l’action. C’est ça l’enjeu pour moi aujourd’hui.

Etes-vous l’équipe favorite ?
Non. Flensburg reste le favori de cette double confrontation. Il faut faire la différence entre la motivation d’un club et celle d’une équipe. Gagner Flensburg pourrait nous faire basculer vers quelque chose de nouveau pour nous. Il faut bousculer la porte et passer de l’autre côté sans timidité.

La qualification face à Barcelone a-t-elle donné un supplément de confiance à l’équipe ?
On a plus de certitude aujourd’hui oui. On a aussi plus d’expérience mais il faut être conscient que cette rencontre va se jouer à peu de chose. On est capable de battre toutes les équipes européennes. On a les moyens de faire ça mais il va falloir être très fort…

Allez-vous jouer le coup comme au match aller ?
C’est l’équipe qui imposera son style et son rythme qui remportera le morceau. On a eu des temps forts et des temps faibles au match aller. A nous d’imposer le rythme sur cette dernière phase.

Jouer 2 entrainements à la Sud de France Arena avant la rencontre, c’est important ?
Oui ça l’est et je remercie d’ailleurs l’Arena de nous avoir donné cette possibilité. A force d’y jouer, on prend des repères et on a réussi à se l’approprier comme si c’était notre salle. 

Vous avez peur de tout perdre à ce moment de la compétition ?
Avoir peur de tout perdre c’est aussi avoir la possibilité de tout gagner.

Trois équipes françaises au final4, quel sentiment cela vous ferait-il ?
Ce serait une vraie fierté. Quel parcours depuis 15 ans! Le championnat est très relevé et les équipes élèvent le niveau. Oui, c’est une fierté aujourd’hui d’avoir participé à ce parcours et de faire partie de cette aventure. Toutefois, le but clairement affiché n’est pas seulement d’aller au Final4 de Cologne, c’est de gagner la compétition et de ramener un titre européen.

Arbitres et délégués de la rencontre :

Zigmars SONDORS et Renars LICIS (Lettonie)
Marik GORALCZYK (Pologne) et Antonio HUELIN (Espagne)