Demi-finale ce week-end à Chambéry

Le jour du tirage au sort, après les quarts de finale contre Paris, vous disiez que c’était le pire tirage au sort. C’est toujours le cas aujourd’hui ?
Par principe, si on veut aller au bout d’une coupe, on finit par tomber sur des adversaires de qualité. Notre avantage par rapport à Dunkerque, c’est qu’on ne peut pas être surpris par l’adversaire. On sait qu’un match à Chambéry est toujours délicat mais pas impossible.  

C’est un adversaire délicat que vous avez battu deux fois déjà. Sur quoi s’étaient jouées ces deux victoires ?
Oui, j’espère que nous serons capables de le faire une troisième fois.  Les deux matchs ont été différents. Il faut plus prendre en compte la partie contexte que la partie tactique. La partie tactique aujourd’hui, s’il y a bien quelqu’un qui connaît le jeu de Montpellier c’est bien Erick Mathé. Nous les avons joués déjà deux fois donc il n’y a pas beaucoup de surprises. Le contexte, c’est une demi-finale à l’extérieur. Parfois c’est un avantage de jouer ce genre de match à domicile mais ça peut aussi devenir un inconvénient à cause de la pression plus importante. Il faut que l’on maîtrise ce match, qu’on ne les laisse pas s’enflammer chez eux. On peut leur faire mal s’ils n’arrivent pas à nous distancer.

Les montpelliérains ont une grosse expérience dans ce genre de matchs ?
Oui effectivement on a plutôt l’habitude de ce genre de matchs. C’est très utile dans ce genre de contexte.

On peut parler de finale avant l’heure ?
Non, le dernier match est toujours le plus difficile. On est face à un objectif important. Gagner à Chambéry voudrait dire que l’on a atteint la troisième finale de coupe cette saison. On a gagné la première finale au Trophée des Champions, perdu la seconde récemment face au PSG. Nous avons une opportunité d’aller en finale et l’objectif reste le même c’est-à-dire gagner des titres, gagner ce titre. Concentrons-nous sur Chambéry qui a aussi toutes les raisons de vouloir le gagner.

Au niveau du groupe, avec qui vous partez Dimanche ?
Nous partirons avec 18 joueurs.

Le match de la semaine dernière contre Toulouse était un très bon match ?
Il ne faut pas faire de conclusions trop hâtives. Le constat est qu’à quelques journées de la fin, nous sommes plutôt bien positionnés au niveau du classement. Mon seul regret, c’est que nous sommes un peu loin de Paris.

Comment expliquer que l’équipe puisse éliminer Paris en Coupe de France mais perdre face à Ivry ?
Aujourd’hui, il faut une forme de résistance physique et mentale qui permet de tenir. C’est ça le plus important, c’est notre capacité à gérer certains moments avec les énergies physiques et émotionnelles qui vont avec. Après les mois de Février et Mars qui étaient assez chargés, nous avons eu un coup de mou, et on n’a pas réussi à remonter en énergies suffisantes. Psychologiquement on n’y était pas face à Ivry. Une contre-performance dans la saison ça peut arriver. La difficulté est de ne pas la réitérer.