Y. Lenne : « Rien n’est impossible à Montpellier »

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai 22 ans. J’ai été formé au club de Sélestat. J’ai grandi là-bas. J’y ai passé deux ans en tant que professionnel avant d’intégrer le club de Barcelone. Mon premier entraîneur à Sélestat, en tant que professionnel, c’était Christian Gaudin. En Juin 2016, j’ai signé avec Barcelone pour 4 saisons. J’ai joué une saison complète avec le club. Et, en octobre 2018, d’un commun accord, j’ai rejoint le club d’Aix-en-Provence pour une pige d’un an. A la base, j’étais là  pour remplacer un joueur blessé (joker médical) mais finalement j’y suis resté jusqu’à la fin de la saison.

Pourquoi as-tu quitté Barcelone pour rejoindre Aix-en-Provence ?
J’ai pris cette initiative. J’avais prévenu le club de Barcelone que j’avais besoin de jouer et que je me sentais prêt. Comme il y avait trois joueurs au même poste, la solution était que je trouve un club. Plusieurs opportunités s’ouvraient à moi, à l’étranger notamment mais je n’en avais pas envie. Quand l’option « Aix » s’est présentée je n’ai pas hésité.

Qu’est-ce que t’as apporté cette expérience à Aix ?
Du temps de jeu. Et tout ce que j’ai appris à Barcelone, ça m’a permis de le mettre en pratique sur le terrain.

Et toi, qu’as-tu personnellement apporté à l’équipe d’Aix ?
Quand un joueur vient de Barcelone, il a toujours quelque chose à apporter. L’envie que j’avais de jouer, certainement (sourire).

Le fait de ne pas trop jouer à Barcelone, comment tu l’as ressenti ?
Je ne le prends pas comme un échec. Plusieurs choses ont fait que je ne jouais pas là-bas. Je pense que cette expérience a été un plus pour moi. J’ai beaucoup appris sur le jeu et sur moi.

Qu’est-ce qui t’as convaincu de rejoindre le Montpellier Handball ?
Montpellier a toujours été une référence. En termes de jeu, je me projette dans ce que produit Montpellier. Tous les joueurs ont un objectif commun, ils vont dans la même direction. Montpellier est aussi réputé pour avoir une grosse défense. Pour Montpellier produit un jeu moderne et ambitieux. C’est cela que je suis venu chercher.

Y a-t-il eu d’autres arguments qui ont fait pencher ton choix vers Montpellier ?
J’ai besoin de stabilité. Jusqu’ici je n’ai fait que des sauts de puce. Quand Montpellier m’a proposé un contrat de 4 ans, je n’ai pas hésité. Je savais que cette chance ne se représenterait pas 2 fois.

Montpellier est-il un club qui fait toujours autant rêvé ?
Oui, d’ailleurs le club l’a bien montré la saison dernière. Cette saison a l’air un peu plus compliquée mais l’image renvoyée reste la même : rien n’est impossible à Montpellier.

Comment tu vois ta relation avec Patrice Canayer ?
J’espère que ça se passera bien et sainement. Patrice est connu pour être un grand tacticien, qui analyse les joueurs et leurs points forts. J’apprécie sa manière de coacher et j’ai hâte de le découvrir.

As-tu déjà du lien avec certains joueurs de l’effectif ?
Oui, particulièrement avec Melvyn Richardson car c’est ma génération. On a joué ensemble à plusieurs reprises. Je connais aussi bien Valentin Porte, Benjamin Afgour… Ces joueurs sont des bons mecs.

On te sent confiant, as-tu des appréhensions particulières ?
Je sais que ça va être difficile. Sur la notion de travail, je ne me fais pas de soucis. L’exigence est le mot d’ordre ici et j’y accorde beaucoup d’importance de mon côté. Je n’ai pas d’appréhensions mais je pense que le principal défi la saison prochaine sera de montrer qu’on peut être performant dans la régularité au niveau européen. Je veux être performant avec Montpellier et je veux que Montpellier reste performant avec moi.  

Si tu avais un vœu à exaucer avec l’équipe de Montpellier, quel serait-il ?
Gagner la Ligue des Champions ! Sans hésiter. Et je sais que cette équipe en est encore capable.