Lidl Starligue : Déplacement en Ile de France pour la 12ème journée.

Patrice, comment va le groupe ?
Bien. Gilberto Duarte ne s’est pas déplacé avec nous en Suède mais il s’est entrainé tous les jours : ça a l’air d’aller beaucoup mieux. Normalement, il devrait réintégrer le groupe.

Vous repartez à Paris demain matin pour affronter Créteil après un déplacement très long en Suède. Pas trop compliqué à gérer ?
On s’adapte. Les joueurs ont compris qu’on ne se déplacerait pas toujours dans des conditions idéales. L’idée c’est d’aller vers ce que l’on peut faire au mieux. On fait en sorte de ne pas se plaindre. Il y a bien plus malheureux que nous, comme par exemple ceux qui ne peuvent pas travailler. Alors on profite de chaque moment : les déplacements peuvent paraitre contraignants, mais c’est un plaisir de pouvoir jouer ! Je dois dire que les joueurs sont extrêmement réactifs, en empathie par rapport à la période, et ça nous permet de travailler au mieux dans des conditions qui ne sont pas forcément idéales. Mais on travaille dans la bonne humeur et la sérénité.

Vous enchaînez les victoires : on peut voir que ça se traduit donc dans les résultats ?
Oui, ce qui est intéressant c’est qu’il y a une vraie progression dans le groupe. Après, je dirais qu’il faudra le passer au révélateur d’adversité de niveau supérieur. Mais en tout cas, je suis vraiment satisfait de l’investissement des joueurs et de la progression de l’équipe : à la fois technique, tactique et voir même psychologique. On est plus juste tactiquement par rapport à ce que l’on prévoit. C’est aussi lié au fait que l’on a un effectif plus équilibré, et ça me permet beaucoup plus de possibilités. Beaucoup de joueurs progressent et deviennent vraiment stables : je pense par exemple aux jeunes, comme Julien Bos, ou Kyllian Villeminot.

Comment appréhendez-vous la rencontre face à Créteil ?
J’aurais préféré qu’ils gagnent leur dernier match de mardi contre Chambéry. C’est une équipe qui est en difficulté au niveau du classement, il faut s’attendre à un match délicat. Le dernier match contre Créteil, je ne l’ai pas managé, mais on m’en a beaucoup parlé : c’était le match de Coupe où on s’était qualifié aux tirs au but. Il faut se préparer à un match difficile car c’est une équipe qui va se battre pour le maintien. On sait que ces équipes-là sont toujours délicates à jouer. On l’a vu à Tremblay par exemple. Nous, on aura quand même eu une semaine avec très peu d’entrainement donc il faut qu’on arrive à bien rester dans le rythme pour continuer sur ce bon parcours.