EHF Champions League : Le retour !

Patrice Canayer, craignez-vous d’observer le même scénario que face à Saint-Raphaël le week-end dernier ?

Non, j’essaie de mettre l’équipe dans les meilleures conditions pour se préparer. Le match contre Saint-Raphaël n’était pas non plus à jeter aux oubliettes, loin s’en faut. Ce qu’il faut, c’est que l’on progresse match après match, à tous les niveaux. On y verra un peu plus clair dans quatre ou cinq matchs sur les forces en présence, voir même sur la hiérarchie dans l’équipe. Aujourd’hui, la hiérarchie est basée sur ce que j’ai vu en préparation mais la réalité de la compétition est toute autre.

Est-ce qu’il existe une excitation particulière à l’idée de commencer cette campagne européenne ?

Il y a le plaisir de retrouver de l’ambiance, c’est-à-dire des money-time avec le public qui te pousse, cette adrénaline qui fait que tu sens que tu es porté par ton public. Après, il y a le plaisir de retrouver la Sud de France Arena, de reprendre les matchs, d’enchaîner, et de retrouver un rythme qu’on avait un peu perdu mais non, il n’y a pas d’excitation particulière. Il faut beaucoup de concentration et pas trop d’excitation.

Que pouvez-vous nous dire de votre adversaire, Szeged ?

Szeged est une très belle équipe de coupe d’Europe, très expérimentée, très solide physiquement. C’est l’adversaire classique que l’on va rencontrer tous les mercredis. Le message clair que j’ai voulu faire passer aux joueurs, c’est que je ne veux pas qu’on installe une forme de hiérarchie dans nos approches de matchs, c’est-à-dire en se disant que le mercredi nous avons un match difficile et le week-end un match plus facile. Ce serait une stupidité sans nom. On a vu l’exemple de Nantes l’année dernière, que nous avions connu l’année d’avant.

Quand on est double vainqueur de la compétition, quelle est l’ambition avant de démarrer la compétition ?

De se qualifier. J’y reviens mais l’objectif stratégique est de se qualifier pour les huitièmes de finale tout en étant très bien positionné en championnat pour pouvoir jouer les matchs à élimination directe de Ligue des champions, car c’est là que la vraie compétition commence. Il nous faut réussir à atteindre cet objectif sans avoir perdu du terrain en championnat pour jouer les trois derniers mois sans avoir été distancé.