Le MHB accueille les biélorusses de Brest

Que pouvez-vous nous dire de l’équipe de Brest ?

C’est une belle équipe. Même si ils n’ont remporté aucun match, en Ligue des champions, les résultats doivent se lire avec du recul. Les écarts sont faibles, aucune équipe n’est invaincue désormais. C’est une équipe qui a failli battre Aalborg, ils n’étaient pas loin de la victoire. Ils sont solides, ils sont habitués aux joutes européennes. On va également retrouver Baptiste Bonnefond, ça va nous faire plaisir.

Comment sentez-vous votre équipe ?

Hier, l’entrainement était bon. J’ai l’impression que c’est plus constant à l’entrainement. Ils savent, comme moi, que ce qu’on doit rechercher aujourd’hui, c’est de la stabilité dans la performance individuelle et collective. C’est à eux d’amener les réponses aux questions qu’on peut se poser. On a beaucoup travaillé sur cette prise de conscience des irrégularités. La journée d’hier était vraiment de qualité, on s’est entrainé 2 fois, matin et soir. Aujourd’hui, on va faire quelques réglages tactiques par rapport à demain. J’espère que cette prise de conscience a été obtenue et qu’on va pouvoir démarrer une série, pour reprendre les paroles de Valentin Porte.

Avez-vous l’impression que les joueurs les plus âgés se sentent titillés dans leur orgueil par l’importance des jeunes ?

Je l’espère oui. C’est bien que certains jeunes aient progressé, mais ça doit entrainer tout le monde. En interne, il n’y a pas d’un côté les bons et de l’autre les moins bons. Il y a une équipe. A l’intérieur de celle-ci, il y a des statuts qui sont en train de bouger. Je pense avoir montré sur ces derniers matchs qu’en termes de coaching, l’âge et le statut avaient peu d’importance. Ce qui m’intéresse, c’est la forme du moment et ce qu’ils font quand je fais appel à eux. Ça fait également partie de mon travail de travailler avec ceux qui sont en difficulté pour les aider à retrouver leur niveau mais ça ne se fera pas au détriment de l’équipe.

Il y a-t’il des jeunes qui vous surprennent ?

Je ne peux pas dire que je suis surpris. J’ai une double casquette donc une double responsabilité : en tant que manager général du club, je choisis les joueurs avec le président donc je sais de quoi ils sont capables, mais également une responsabilité en tant qu’entraineur. Est-ce que des joueurs me surprennent ? Non car s’ils sont là, c’est que je connais leur potentiel. Là où ils peuvent me surprendre, c’est s’ils sont capables de cette régularité que l’on recherche tant.