Coupe de France : Le MHB est magique !

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Dans une Sud de France Arena pleine, le Montpellier Handball se qualifie pour la finale de la Coupe de France en battant le PSG (33-20). Une magnifique soirée sur le parquet mais aussi dans les tribunes avec plus de 8.000 spectateurs en fusion.

Magigue. Le MHB est magique. Face au PSG, Montpellier se qualifie pour la finale de la Coupe de France grâce à une prestation XXL. Une magnifique soirée qui permet au Montpellier Handball de monter à Paris, le 10 juiin prochain pour tenter de glaner un 14e titre dans la compétition. 

D'abord, le show. Un spectacle aérien de toute beauté dans une Sud de France Arena qui brille de plus de 8.000 feux. Ce mardi soir, l'arène est pleine. L'entrée des joueurs donne le ton. L'ambiance est chaude. Le MHB en blanc, le PSG en bleu. La demi-finale démarre. Bolzinger est déjà bouillant avec trois arrêts en cinq tentatives. Simonet excelle dans le duel et la salle bondit : 5-2 (10e). L'intensité est digne d'un Final Four de Ligue des champions. En face, les Parisiens s'appuient sur leurs grands gabarits Kristopans et Syprzak notamment ainsi que sur la vitesse d'exécution de son génie Steins. Mais c'est Montpellier qui est pragmatique. Bolzinger se targue d'un double arrêt à bout portant sur le remuant Steins. Valentin Porte enfonce les intervalles à coeur vaillant et Stas Skube en profite pour se faufiler : 10-5 (18e). Villeminot, Descat et Pellas, blessés, sont absents, mais leurs coéquipiers démontrent une certaine force collective. Une force montpelliéraine qui se traduit par des rotations performantes à l'image de Bos (11-5) qui conduit le staff du PSG à prendre un premier temps-mort (20e). Rien n'y fait. Bolzinger, toujours lui, fait exploser l'arène avec un magnifique arrêt sur un jet de sept mètres de Syprzak. Le PSG est dans le dur, ne trouve pas de solutions en attaque. Le public réagit chaudement à chaque impact. Syprzak et Bos sont envoyés sur le banc pour deux minutes afin de calmer les esprits échaudés. Montpellier répond présent, poussé par son 8e homme. Nacinovic remplace Konan et garde sur la même dynamique. À la pause, le score est de + 8 : 16-8. 

"On est en finale"

Le PSG entre en seconde période avec d'autres intentions. Dans les cages, Palicka remplace Green. Les retardataires manqueront le superbe kung-fu entre Simonet et Porte (17-9, 32e). Paris atteint la barre des dix buts à la 33e minute seulement. Dans la foulée, Yanis Lenne se permet un chabala au-dessus de Palicka et Simonet réussit le 20e but de Montpellier (20-11, 36e). Skube ne rate pas le + 10 au nez et à la barbe de Prandi (21-11). 

Puis le Montpellier Handball maîtrise, contrôle la rencontre. Simonet aime toujours autant la percussion. L'ensemble héraultais est tout simplement héroïque. Holst dégaine pour le + 12 (26-14). Incroyable. L'équipe de Gonzalez est littéralement asphyxiée. Desbonnet éteint définitivement la rencontre en entrant et arrêtant le jet de sept mètres de Nenadic (46e).

Les jeunes ont aussi le droit à leur part du gâteau. Berthier participe à la fête depuis son aile droite (30-15, 48e), tout comme Dubois avec un savoureux chabala sur Green pour le plus large écart de la rencontre (32-16, 53e) et Tskhovrebadze sur le poste d'arrière droit. La fête est totale. Sur le parquet comme dans les tribunes et encore plus dans les coulisses après la délicieuse victoire. Les "On est en finale" descendent des travées. Les supporters, drapeaux en mains, sont debout à trois minutes de la fin. Merveilleux. 

Après les victoires contre Nîmes en octobre et face au PSG en décembre pour la Liqui Moly Starligue, le MHB récidive pour la troisième fois de la saison à la Sud de France Arena. Un beau cadeau d'anniversaire pour les 62 ans de Patrice Canayer. Il faudra attendre mercredi soir pour connaître le nom de l'adversaire en finale, le 10 juin prochain : Nantes ou Aix-en-Provence. Quelle soirée !

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Les réactions d'après-match : 

Patrice CANAYER (entraîneur du MHB) : "L'an dernier, j'étais dans la même situation que Raul, sur la même période. Le match a été quasi idéal pour nous. Ça  arrive comme ça de temps en temps. On avait parlé en conférence de presse d'avant-match de l'attente et de l'illusion sur ce type de matchs, du danger, aussi. Au final, il l'était plus face à Ivry. Comme quoi... Après, c'est un match de Coupe. Que tu gagnes de un, de quatre ou de dix buts, ce n'est pas le plus important. Le plus important est de gagner. Je retiens l'engagement des joueurs, la qualité du jeu et l'audace des joueurs. J'ai beaucoup aimé la seconde période. Il ne fallait pas redonner espoir à Paris. Cela veut dire que l'on maîtrise certains éléments de la compétition surtout dans le comportement. C'est un très bon match pour démarrer la semaine. Je suis très heureux que les joueurs aient pu partager ce moment avec le public. Aujourd'hui, c'est important de parler humilité et travail ainsi que humilité et ambition. Ce ne sont pas des effets de mode. On a utilisé plusieurs organisations pour perturber à chaque fois les joueurs parisiens. Ce soir, la partition est excellente."

Raul GONZALEZ (entraîneur du PSG) : "C'est ma faute. Je n'ai pas su trouver de solutions. Ils ont été plus forts que nous pendant 60 minutes. On a fait beaucoup d'erreurs en attaque, notamment dans les un contre un. On a fait beaucoup d'erreurs en défense aussi. C'est comme ça. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. On va regarder la vidéo pour se faire une idée. On a fait beaucoup d'erreurs. La défense a été très lente. Félicitations à Montpellier, la salle était pleine. À Patrice, aussi, pour cette victoire."

Les statistiques de Montpellier

Les statistiques du PSG

Prochain match

Nantes - MHB
Liqui Moly Starligue - J23
Samedi 8 avril à 20h
À la H Arena

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