Au bout du suspense. Au bout de l'effort. Dans l'Accor Arena, l'ensemble héraultais exulte. Desbonnet envoie l'ultime jet de sept mètres de Yahia en dehors des cages. Explosion de joie sur le parquet et dans les tribunes. Les Blue Fox et tous les supporters montpelliérains sont aux anges. Montpellier est éternel. Après sept ans sans titre, cette 14e victoire en Coupe de France permet de continuer à écrire l'histoire merveilleuse du Montpellier Handball. L'image est belle : Valentin Porte et Diego Simonet soulèvent le trophée.
Pour retracer le fil de cette magnifique soirée, le Montpellier Handball est bien en place défensivement. Arthur Lenne est le premier buteur montpelliérain (1-1, 4e). Skube est à la mène. Hesham est bouillant avec deux buts (3-2, 5e). Face à son compatriote égyptien Yahia, pas de cadeau entre les deux. Richert est envoyé en contre-attaque à la suite d'un arrêt de Desbonnet (4-2, 6e). Cap'tain Porte écope de deux minutes (7e). Érick Mathé envoie le jeune du centre de formation Guigon défendre sur Prandi. Richert est efficace sur l'aile droite et compte trois buts en quinze minutes.
En voulant contrer un tir, Karl Konan retombe sur le pied d'un joueur parisien (14e). Le pied gauche se tourne, la cheville est douloureuse. Dans la foulée, Nacinovic reçoit un carton rouge pour une faute. Terrible. C'est Arthur Lenne qui prend le relais en défense. Le PSG en profite pour passer devant (7-8).
Le premier écart de deux buts est pour le PSG (8-10). Malgré les péripéties, Montpellier ne se ménage pas. Hesham est monstrueux et Desbonnet réalise des arrêts. Richert égalise sur jet de sept mètres (11-11, 23e). La bonne nouvelle, Karl Konan serre les dents et revient sur le parquet (23e).
La victoire de tout un groupe
Desbonnet inscrit un but depuis ses cages (12-11), Richert continue à être efficace avec un but éclair (14-12, 24e). Le PSG pose son premier temps-mort. La défense du MHB est unie, coulisse, communique et se montre mobile. Green remplace Palicka dans les cages. Paris reprend ses esprits et arrive à égaliser (15-15, 28e). À la pause, c'est le MHB qui est devant : 17-16.
Benjamin Richert (6/6) et Arthur Lenne (3/3) sont à 100%. Avec les cinq buts d'Hesham, les trois joueurs ont inscrit 82% des buts montpelliérains en première période. En face, Sole et Prandi ont marqué la moitié des buts du PSG avec quatre buts chacun.
En seconde période, Richert subit son premier échec sur penalty (18-18, 34e). Quelques secondes après, il se rachète avec des filets qui tremblent cette fois (19-18). Bolzinger est dans les cages en ce début de seconde mi-temps. Les arbitres vont voir l'assistance vidéo après l'impact de Steins sur Porte (39e). Le capitaine écopera deux minutes (20-19). La finale est haletante Elle s'emballe, même. Le duel Desbonnet-Sole au jet de sept mètres est remporté par le gardien, Cikusa ne rate pas sa contre-attaque (22-20, 42e). Konan livre un vrai combat à Syprzak dans le bloc central. Dans le dernier quart d'heure, les compteurs sont revenus à zéro grâce à Léo Plantin : 24-24 (47e). La parade de Desbonnet à bout portant sur Yahia est tout simplement magnifique (49e). Les trois arrêts de Desbonnet permettent au MHB de prendre trois buts d'avance (28-25, 52e). Ne trouvant pas de solution en attaque, le PSG pose son ultime temps-mort (28-26, 56e). Le ballon est lourd, devient brûlant. Balaguer égalise (28-28). Il reste une minute. Érick Mathé pose un temps-mort. Hesham ne trouve pas de partenaire. La dernière possession est pour le PSG. C'est raté. La finale de la Coupe de France va se jouer aux tirs au but. Montpellier remporte sa 14e Coupe de de France (36-35). La fête peut commencer !
Jets de sept mètres :
PSG : Syprzak (O), Sole (X), Plantin (O), Balaguer (O), Yahia (X), Syprzak (O), Sole (O), Balaguer (O), Plantin (O), Yahia (X).
MHB : Richert (X), Fernandez (O), Hesham (O), Cikusa (X), Simonet (O), Hesham (O), Simonet (O), Richert (O), Fernandez (O), Cikusa (O).

La réaction d'après-match :
Valentin PORTE (capitaine du MHB, au micro de l'Équipe) : "On ne voulait pas rater ce rendez-vous. On a travaillé à fond ces derniers jours. Il fallait voir la meilleure version de Montpellier pour espérer quelque chose. Gagner aux penalties, dans le sport, c'est la plus belle des émotions. C'était ma sixième finale, j'avais tout perdu. Ce soir, c'est vraiment très beau. C'est la récompense de tout ce groupe. Cette médaille nous unit désormais. Cela fait trop longtemps que Montpellier n'avait pas gagné de titre."
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European League - Demi-finale
Samedi 24 mai à 18h
À la Sporthalle Hamburg